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avec les élèves du lycée Suzanne Valadon (75018)

installation · 2021 

Herobrine

Nicholas DiFonzo et Prashant Bordia définissent les légendes urbaines comme des « informations non vérifiées et instrumentalement pertinentes en circulation, surgissant dans un contexte d’ambiguïté, de danger ou de menace potentielle, qui aident les personnes à gérer des risques» (2017). Avec les élèves du lycée Suzanne Valadon, la creepypasta « Herobrine » comme outil pour penser nos peurs dans les mondes numériques. Sa réécriture fait partie d’une série de tentatives amorcées de réappropriations de nos usages. A cet égard, le choix des légendes urbaines (et autres rumeurs) n’est pas neutre puisqu’elles accompagnent presque toujours les innovations technologiques, réactualisant le thème de la « peur de la machine ». Notre réécriture permet de quitter la binarité des discours qui entourent les techniques et apprendre à cohabiter avec le risque. Là où le joueur « Max Le fou » (auteur présumé de la creepypasta originale) crée un monde sur Minecraft, notre histoire commence à l’ouverture d’un nouveau compte sur Snapchat...

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